Neuroéconomie

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La neuroéconomie est une branche de recherche au croisement de l'économie et des neurosciences cognitives qui étudie l'influence des facteurs cognitifs et émotionnels dans les prises de décisions, qu'il s'agisse d'investissement, d'achat, de prise de risque ou de consommation. Elle couvre, entre autres, sous l'appellation neurofinance, la prise de décision en matière de placements et d'emprunts.

Elle est voisine de l'économie comportementale, la différence étant que celle-ci s'intéresse plutôt aux comportements individuels et collectifs des agents économiques alors que la neuroéconomie examine les bases neurobiologiques de ces comportements, surtout grâce aux techniques d'imagerie cérébrale.

Étymologie

Le mot neuroéconomie apparaît pour la première fois sous la plume de l'Américain Paul W. Glimcher en 2003[1].

Méthodes

Ces recherches, qui ressortissent au domaine plus large des neurosciences cognitives, examinent les réactions du cerveau à divers stimuli, par exemple des images publicitaires, en utilisant le cas échéant des appareils de mesure corrects (surtout l'IRM fonctionnelle). C'est ainsi que l'imagerie cérébrale sert à repérer quelles zones du cerveau sont activées lors de décisions économiques, ainsi qu'à quel type d'émotions positives ou négatives elles correspondent.

L'une des questions les plus fréquemment abordées concerne par conséquent les bases neurales de la prise de décision économique, par exemple lors d'opérations boursières. Quand on mesure l'activité cérébrale d'un individu qui doit décider de vendre ou d'acheter un titre en Bourse, on observe la mise en jeu de différentes zones du cerveau actives aussi lors d'autres circonstances émotionnelles de la vie, surtout lors de plaisirs ou de souffrances intenses.

Résultats

Ces observations indiquent un rôle important des processus émotionnels dans la prise de décision économique et financière, qui ne se fait par conséquent pas que sur des bases rationnelles. La neuroéconomie cherche par conséquent à étudier et utiliser les biais cognitifs et émotionnels déjà mis au jour dans le domaine plus large de l'économie comportementale.

Une meilleure connaissance du rôle des émotions dans la décision économique peut conduire à des manipulations (par exemple en matière de promotion des ventes, le neuromarketing) mais également, à l'inverse, permettre aux agents économiques de mieux comprendre, pour y résister, ce qui, dans leur fonctionnement mental, peut les détourner d'une analyse rationnelle.

Développements de ce domaine

La neuroéconomie bénéficie d'un intérêt scientifique croissant, surtout depuis l'attribution du «prix Nobel d'économie» au psychologue Daniel Kahneman en 2002. Aux États-Unis, les plus grandes universités ont développé des laboratoires de recherche pluridisciplinaires et ont inscrit cette discipline au programme des cursus en économie comme en neurosciences. En France, cette discipline connaît un rapide développement, tant au sein des universités[2] que des entreprises.

Ce développement ne va pas sans poser des questions d'ordre éthique sur les utilisations qu'il pourrait être fait de ces données scientifiques et d'une façon plus générale sur l'utilisation des neurosciences hors des laboratoires scientifiques ou médicaux, problématique qu'on résume sous le terme de neuroéthique.

Notes et références

  1. Decisions, Uncertainty, and the Brain : The Science of Neurœconomics, de Paul W. Glimcher, MIT Press, Cambridge, Massachusetts, 2003 ; cité par Christian Schmidt in «Du bon usage de la neuroéconomie», Les Échos, 27 mai 2008.
  2. Master de sciences cognitives, Paris, master de neurosciences, Marseille

Bibliographie

Livres

Articles de synthèse

Annexes

Liens externes

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